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J'écoute, je regarde, j'observe et je ressens. J'attends l'idée, j'attends l'envie qui vient de l'intérieur. Parfois les idées sont là depuis des années et se transforment en même temps que moi, à travers le temps, en attendant de mûrir pour un jour éclore.

Je décide de prendre le temps car ce n'est clairement pas un trait de ma personnalité. J'ai choisi l'art de la marqueterie pour m'obliger à ralentir et m'imposer ce temps de prendre le temps. Des heures et des heures de travail, des heures et des heures de méditation, de calme, accompagnée de la musique de Jane Winther, des podscasts des Pieds sur Terre, de Silence ressourçant.

Pendant ces heures, il n'y a plus d'heures, la journée est terminée quand mon intérieur me le dit, quand mes yeux n'arrivent plus à faire la mise au point ou que je commence à avoir des tensions à la main.

Je mêle les traditions avec les nouvelles technologies,

j'explore la subtilité tranchante et délicate de la définition de l'artisanat entre passé, présent et futur.

J'utilise des techniques d'artisanat d'art piochées dans ma formation en ébénisterie d'art, des techniques de terrain apprises avec des gens du métier, des explorations expérimentales pour comprendre et tester le concret. J'utilise des matériaux de luxe, des matériaux recyclés, des matériaux bon marché. J'utilise tout ce que je souhaite, sans compromis, car il y a un énorme potentiel si on voit ce qui nous entoure comme des matériaux et non comme des fonctions.​

 

Je (me) donne du sens en créant de l'art avec le plus possible de matériaux recyclés.

J'aime le respect et les techniques traditionnelles, le fait main, les machines mécaniques qui fonctionnent uniquement avec de l'huile de coude et des engrenages, les outils qu'on trouve sur les brocantes encore fonctionnels et qui nécessiteraient un peu d'amour. J'aime les découpeuses laser, les imprimantes 3D, les CNC, les possibilités séduisantes de l'intelligence artificielle que je ne maîtrise absolument pas. 

Alors je n'ai aucune définition de mes propres créations, car elles ont l'art d'exister grâce à ce méli-mélo de savoir-faire, de tolérance, d'explorations, de curiosité et d'envie.

Je suis une artiste artisane, bienvenue dans mon univers ♥

Art + Sport
La rencontre d'Anne Zagré et Mylène Cave

L'Athlète Olympique Belge du 110m haie concourant pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 est venue rencontrer l'artisane dans son atelier à Namur pour réaliser une oeuvre, "l'Essentiel Invisible", rendant hommage aux piliers d'Anne Zagré. "Sans ses piliers, elle n'en serait pas là aujourd'hui". Ce projet One + 1 to 2024 a été porté par la Fondation Ladbrokes et a été exposé au B19 Business Club, David Lloyd à Uccle.

The Enlightenment Path (Le Pater de Mucha)

"The Enlightenment Path" inspiré du Pater d'Alphonse Mucha

Un projet spectaculaire : réalisation de 5 marqueteries complémentaires de 65 x 95 cm nécessitant 5 mois de travail, pour une exposition de plusieurs semaines à Piccadilly Circus, Londres, avec l'Ambassade de Belgique. Pour l'anecdote, Marcus Mucha, arrière petit-fils d'Alphonse Mucha, a personnellement félicité Mylène par mail de cet hommage rendu à son arrière grand-père. Sarah Mucha est également venue contempler les oeuvres à la Brussels Boutique de Londres pendant l'exposition.

Marqueteries et techniques mixtes

Florilège de plusieurs projets : Hommage à Alphonse Mucha à travers le Champagne Moët & Chandon, Hommage à Frances MacDonald MacNair et l'Art Nouveau, la Collection Medusa, Gandhinimous et Lévitation. 

Moët & Chandon - Alphonse Mucha

Métamorphose : meuble d'art exceptionnel

Pièce finale de la formation de 4 ans à l'école d'ébénisterie d'art de Montréal, cette oeuvre symbolise la métamorphose qui s'opère lors de la rencontre avec l'autre. Illustré par des symboles et des métaphores cachées, "Métamorphose" a été fabriqué en Érable et Noyer, les illustrations des marqueteries ont été réalisées par l'artiste bédéiste Clover, les insertions de laiton représentent la connexion magique entre deux personnes et le miroir infini au fond du meuble symbolise l'accès au monde infini de l'autre quand celui ou celle-ci décide d'ouvrir ses portes. Ce meuble d'art a été exposé à Bruxelles et à Poitiers.